mercredi 28 juillet 2010

ANALYSE TECHNIQUE QUATRIEME

Danou aka Woogy :
Cauchemard from Thouars
Tout avait bien commencé, ou presque! Jambes lourdes et douloureuses au réveil à cause des côtelettes ingurgitées la veille. Peu importe l'appétit est de mise... jusqu'à la 72ème côtelette qui a eu définitivement raison de ma sympathie pour le bocage vendéen.
Dans les roues de Stéphane Contador, enfin, à quelques mètres. Pas toujours évident mais motivant quand on aime pas lâcher.
Si il n'y avait que çà... Trajet sans fin: erreurs de calculs sur les trajectoires, problèmes techniques, panneaux de signalisation blagueurs!! La blague commence à être lourde! Le compteur kilométrique s'emballe, les muscles se tendent prêts à rompre et le mental commence à craquer pour tout le monde sentant l'apéro s'éloigner encore et encore.
Finalement, après avoir eu mille fois envie de détruire puis de faire fondre mon vélo par mille degré celcius, nous arrivons à destination de notre 2ème étape de confort, et du 1er break. Celui là on va l'apprécier, vous pouvez nous faire confiance. D'ailleurs, ma bière m'attend!!

Thomas aka Le Boss

Super décollage, enfin dans les temps !! Nous avons réorganisé les choses : 2 personnes vérifient le matériel pendant que deux personnes montent le camps. Ca roule ! Au petit matin de cette étape vers la Rochelle, l’équipe n’a pas été super soudée au démarrage. De petites tensions liées à la fatigue ont été à l’origine d’une petite engueulade. On avait Brice devant et seul, Daniel intercalé super vénère (l’adrénaline ça marche), Stéphane et moi essayant de revenir. Je leur ai montré qui était le bosse : une montée à 45km pour ramener le Daniel et une deuxième poussée pour raccrocher Brice. Là j’avais les cannes à Contador !
On en a chié pour arriver à Angoulins ! A titre personnel, je crève 2 fois.
La première crevaison revient à l'état catastrophique des routes de nos beaux villages français, la deuxième à une belle faute de débutant. En remontant la nouvelle chambre j'ai zappé de vérifier le pneu et d'en extraire le jolie petit cailloux. La fatigue n'a pas aidé. Résultat je me retrouve en solo à 15km de l'arrivée. Dans ma grande candeur, j'avais insisté pour me débrouiller au milieu de la pampa devant un primeur qui possédait 15 camions donc un compresseur : pas folle la bête ! Je regonfle à 6 bars. Je repars en me disant que cela va tenir. Et puis y a plus personne pour m'emmerder.
Cela a tenu jusqu’à 7 km de l’arrivée. A moitié perdu et hyper vénère contre des panneaux pourris, j’étais à deux doigts de tout péter.
J’ai finalement retrouvé la troupe en roulant sur la jante puis ma chérie. Je ne raconte pas la suite...

Glazou aka "Je roule à 10m"

La Vendée ou l’enfer sur terre
5ème jour, mes cuisses sont dures et après une nuit au Pôle Nord (car oui il a fait très froid) je ne me sens pas au mieux mais bon, 2 Advil et c’est reparti pour un tour. Dès le début de la journée, je rentre en enfer !!!
Je suis tellement à la masse que sur une côte d’1 Km, Cooky me met 600m.
Le point du jour, c’est Tommy le warrior, monsieur crève 2 fois, il n’a plus de chambre à air de rechange, mais il continue (tout seul car monsieur n’a pas aimé qu’on lui dise quelque chose) au risque de tout casser !!!
Mais heureusement rien ne casse !!!!
A plus

2 commentaires:

  1. Thomas, on veut la suite, on veut la suite ;-)
    Allez courage les mecs

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  2. C'était juste un apéro avant les pyrénées, histoire de bien préparer les cols qui vous attendent.

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