jeudi 29 juillet 2010
Les merveilles du Bassin.
La route jusqu'au Bassin d'Arcachon est agréable mais assez monotone : une succession de lignes droites, pins et bruyères à perte de vue, mais 2 bons points non-négligeables, pas une bosse et des pistes cyclables nickel jusqu'à Lège Cap Ferret. 90 km en 3h40, avec des pauses, record battu ...
Arrivés à Lège, on se retrouve sur une ancienne voie ferrée reconvertie en piste pour vélos, avec les anciennes gares en guise de refuge pour cyclistes fatigués. C'est là qu'on fait un petit break prolongé et pour discuter avec Tom de la meilleure manière de faire le tour du Bassin d'Arcachon. En effet, en 1982, Thomas était déjà passé par là à vélo et se souvenait très bien d'une magnifique piste cyclable faisant le tour du Bassin, en pleine nature, bordée d'or et de massifs fleuris ... autant vous le dire tout de suite, on l'a jamais trouvée cette route paradisiaque. Par contre, ça nous a donné l'occasion de découvrir des petits endroits magnifiques, ports de plaisance ou de pêcheurs pleins de couleurs, au milieu des roseaux et des canaux. Chaque fois, nous revenons vers la route principale, et chaque fois, on ressort pour rechercher cette fameuse piste cyclable, pour finalement tomber sur un petit port encore plus mignon que le précédant.
Enfin, à 6/7 km de l'arrivée à Gujan-Mestras, chez notre amie Aline, on tente une nouvelle sortie vers le Bassin, en direction du Musée Ornithologique (j'aime pas ce mot ...) du Teich. Et là, après le musée, on se retrouve sur le "Sentier du Littoral", plus adapté aux piétons et aux VTT, mais c'était enfin l'opportunité de se promener au beau milieu du bassin. UNE MERVEILLE !!!!!! Des oiseaux qui décollent sous notre nez, des canards, des petites plages où on n'a accès que par bateau, les courants dans les canaux, les canaux annexes, les petits bassins indépendants, les roseaux, les arbustes, un moulin, etc ... Je ne suis pas un Nicolas Hulot du dimanche, ou un fan de 30 Millions d'Amis, mais quand quelque chose est beau, ça te dépasse et j'ai rarement vu quelque chose d'aussi beau. Alors merci Tom de nous avoir parlé de ce chemin qu'on n'a jamais trouvé, parce que sans ça, on n'aurait jamais vécu ce moment.
On ressort du sentier à Gujan et on trouve assez vite la maison d'Aline, qui nous attendait un peu plus tôt. Son mari Fabrice nous a rejoint pour un dîner convivial où moi, Tom et Dani avons goûté et aimé manger une huître pour la première fois de notre vie. C'était pas une mince affaire parce que j'essaye tous les ans aux Fêtes de fin d'Année et j'ai jamais aimé ça. Les moustiques ont finalement eu raison de notre petite soirée sur la terrasse. En plus, se profile demain la plus grosse étape de notre périple, Gujan-Anglet (près de Biarritz), 160 km sur le papier, alors vaut mieux qu'on se repose un peu avant d'attaquer ce gros morceau.
Demain nous attendent donc au Pays Basque la bonne humeur et les fantastiques "petits" plats de Maïté et Jean-Marie, la mère de Brice (dont le voyage s'arrête là malheureusement) et son mari. Ce sera aussi l'occasion de se reposer de nouveau 2 jours. Un petit proverbe de JM pour vous donner une idée de l'état d'esprit : "Ce qui n'est pas bu ce soir, sera bu demain !"
Les trucs et astuces de "Coach Yves" : la numéro 5 !
ANALYSE TECHNIQUE SIXIEME
Quand faut y aller, faut y aller! C'est bien de s'arrêter, plus dur de repartir. On a bien mangé, on s'est plus ou moins reposé, et je crois qu'en fait tout le monde à trouver la soirée.
Veille du départ je suis motivé. Réveil anticipé, mal au bide, besoin de faire le bilan...
Coup de froid, indigestion? Je ne sais pas mais en très peu de temps j'ai perdu toutes les forces amassées jusque là... Dur!! Je repars sans batteries. Au bout de 40 km je me demande comment je vais y arriver. Il va falloir que je puise, pas le choix. J'ai morflé mais j'ai réussi à tenir le coup. Je m'inquiète pour le lendemain, je crains de payer les efforts consentis. On verra! Là faut que je me repose, demain est un autre jour.
Thomas aka Pepito
Une petite journée de transition après la Rochelle et la côte vendéenne avec pour point de mire le bassin d'Arcachon, que fût cette descente sur Montalivet, petite station balnéaire et familiale assez sauvage. J'ai aimé le campement fait d'une bâche et deux cordes entre les pins à deux pas de l'Océan (on fait beaucoup de choses avec deux cordes et une bâche).
C'est aussi pour cela que je fais ce genre de voyage. La sensation du Robinson avec un confort restreint et des gens qu'on aime autour de soi ... Et quand la gaufre au nut n'est pas loin : le top !
PS la gamelle du Brice "version 2 à l'heure j'mets la roue dans le sable" a été assez funky à l'arrivée car pas de mal.
Glazou aka Brissou
Le Glazou nouveau est arrivé.
Et oui après 4 jours de galère où je subissais plus le vélo que le reste, enfin le plaisir arrive !!!!!
J’ai les jambes et le moral est au beau fixe (il a toujours été bon mais là il est au top). Le seul petit problème a été l’arrêt (obligatoire certes) à Royan où là je me suis endormi d’ennui !!!! Car oui chers lecteurs pour satisfaire votre curiosité (bien naturelle) nous nous sommes arrêtés dans un bar avec wifi pour publier quelques articles. Nous devions y rester 1h mais vu la GRANDE qualité de l’internet de ce bar, l’heure s’est transformée en éternité pour votre serviteur. La sieste devenait obligatoire !!!
Bonne journée, aprèm, soirée...
A nous l'Aquitaine !
Le temps est pourri, grisaille et bruine permanente, mais la fraîcheur fait du bien et les routes sont agréables. A mi-chemin de Royan, nous atteignons Rochefort, une ville hyper triste, qui contraste avec la beauté de La Rochelle qu'on vient de quitter. Mais ensuite, le paysage est plus sympa malgré la pluie, puisque nous traversons les Marais Salans et les bassins à huîtres de Marennes Olerons. Contrairement aux 4 premières étapes, Brice est en grande forme, mais Dani est tout blanc depuis le matin. Apparemment, il a trouvé la soirée mais ça lui a pas réussi ...
On arrive à Royan vers 14h, finalement, par les routes de campagne, ça faisait 78km. Sur place, on prend le temps de se restaurer, avancer sur le blog et boire un café en terrasse au bord de l'Océan. Royan, c'est une station balnéaire sympa, avec les plages en plein centre-ville, mais on voit encore, en regardant les constructions, les places, les petits monuments, les noms, qu'on est encore dans le nord de la France. Vers 18h, on prend le bac qui traverse l'estuaire de la Garonne, un petit trajet maritime de 20mn pour rejoindre l'autre rive et une nouvelle région : l'Aquitaine.
Là, ça commence à sentir vraiment les vacances : les pins, le sable, les gens en shorts et tongues, les pistes cyclables, etc ... Comme Danouze ne se sent vraiment pas bien, on décide de ne pas trop prolonger le trajet, quitte à en faire un peu plus demain et on s'arrête à Montalivet, grande plage de sable bordée de petites dunes et de pins. Comme les plages des Landes, l'activité principale y est le surf. On trouve assez vite un magnifique spot au milieu des arbres et comme il fait bon, j'ai passé ma 1ère nuit dehors.
Demain, direction le Bassin d'Arcachon et Gujan-Mestras, où vit notre amie Aline.
Les trucs et astuces de "Coach Yves" : la numéro 4
mercredi 28 juillet 2010
ANALYSE TECHNIQUE CINQUIEME
Quoi de mieux pour récupérer qu'un super accueil et un cadre agréable avec piscine intégrée? Comme si je n'avais pas assez mangé la veille je décide de me re-péter le bide au petit déj' en prévision d'une petite séance de balnéo dans laquelle je place beaucoup d'attentes! Inutile de préciser que çà ne sera pas suffisant. Pas grave j'ai gardé assez de forces pour l'apéro! On a flâné un peu pour apprécier cette jolie ville puis direction le port avec une superbe vue! 1 heure et 4 bouteilles de vin plus tard, nous étions fin prêt à trouver cette fameuse soirée (voir l'article correspondant). Chargés à bloc nous sommes donc partis à l'assaut de la nuit Rochelaise. On l'a pas trouvée donc on l'a inventée. Tournée de shots méga express et ramassages de bouteilles sans propriétaires fixes pour l'équipe fêtards. Résultat d'une efficacité redoutable!! The rest is history!! Regardez les photos sur Facebook et vous comprendrez. Réveil au radar le lendemain donc petite tête dans la piscine obligatoire. La vraie journée de repos peut enfin commencer...
Glazou aka "el Enfoiro"
Piscine, shots et canardo !
Je n’ai pas grand-chose à dire de plus que Cooky sur la partie balnéothérapie/shots de vodka très agréable.
Depuis hier vous connaissiez Tommy le warrior et aujourd’hui c’est Tommy « el canardo». Bon ok il n’avait pas vu sa copine depuis un moment mais c’était marrant de le voir si mielleux et libidineux.
Thomas aka Canardo
Que dire, que dire? Effectivement je n'ai pas eu à gueuler le matin, pas de timing oblige.
J'étais bien content de rester une journée de plus auprès de ma Chérie.
Pour le "UNO", La classe il en faut parfois. Trop gagner peut agacer les autres alors j'ai laissé couler. Pour ce qu'il s'agit du Glazou et des autres, je résumerai "milieux et libidineux" à attentionné. Etre gentil en vers l'un et l'autre, et heureux de se voir (on n'en a pas trop eu l'occasion depuis fin janvier); tout cela ne me dérange pas. Je le dis haut et fort " Canardo for ever "!
PS Y'en a qui parle mais dans les faits ils ne font pas mieux. J'ai de la classe, vous dis-je. Les dossiers je ne les ouvre pas.
Elle est où la Soirée ?
Ensuite, on a bossé un peu sur le blog, puis c'est le moment d'aller en ville pour une visite et rejoindre Marie, une amie de Clara (la copine de Tom qui nous héberge, pour ceux qui n'ont pas suivi). La Rochelle, c'est avant tout le port et ses 2 tours de garde séculaires, ses remparts, mais aussi quelques petites rues et placettes qui lui donnent beaucoup de charme (pour comparer, ce sont ces petites ruelles moyenâgeuses sans trottoir, qui serpentent, comme on peut en trouver dans le Marais ou les vieux quartiers de Barcelone par exemple). Petite dédicace à notre guide touristique, Clara alias Bernardo, pour toutes les infos historiques qu'elle nous a donné, ainsi qu'à son acolyte Thomas alias Canardo, l'homme qui parle d'une ville sans la connaître ...
On s'arrête manger un morceau dans un grec dégueulasse, où le maître des lieux se passe la main dans les cheveux tout gras toutes les 30 secondes avant de te servir. En même temps, le slogan annonçait la couleur sur la devanture : "une autre vision du Kebab". On aurait dû se méfier ... Ensuite, mouvement de la petite équipe vers les remparts du port pour un petit apéro Monoprix très agréable, qui nous a retourné le cerveau en peu de temps. A 20h, on était fait !!
Et là me vint une question cruciale : "Elle est où la soirée ?" A la Guignette, un bar étudiant pas loin !! Mais c'est fermé, alors de nouveau cette interrogation existentielle : "Elle est où la soirée ?"
Dans un resto où bosse une copine des filles sur la rue piétonne ? Une bouteille de vin plus tard, on se déplace vers le Pub Irlandais du Port, mais bordel elle est où cette soirée ? Après quelques pintes et un bon Fish & Chips, direction le bar de d'jeuns des "Mauvais Garçons" et une mémorable succession de shots, principalement pour Brice, Daniel, Moi et Charlotte, une amie d'amie au décolleté plongeant comme les gorges du Verdon (ou le Grand Canyon, c'est comme vous préférez) !! L'équipe Donald s'est un peu moins lâché, mais on a quand même tous fini bien attaqués, prêts à rentrer en taxi à la maison, mais sans avoir répondu à LA question du jour : Elle est où la soirée ?
Enfin rentrés, baignade à poil obligatoire avec l'équipe Shots, puis dodo.
En fait, dans la journée, on avait décidé de rester un jour en plus, pour avancer sur le blog, récupérer du bocage vendéen et surtout que Tom puisse profiter un peu de sa chérie qu'il n'a pas beaucoup vu depuis le Mexique. On n'est pas des animaux quand même. Donc 2ème grasse mat', journée à la cool au bord de la piscine, barbecue/plancha et méga partasse de Uno, où l'équipe Cyclamak s'est fait torcher pour la 2ème fois de suite par notre hôte, politesse oblige ...
Demain, par contre, fini la rigolade : c'est Royan puis l'Aquitaine qui nous attendent !!
ANALYSE TECHNIQUE QUATRIEME
Cauchemard from Thouars
Tout avait bien commencé, ou presque! Jambes lourdes et douloureuses au réveil à cause des côtelettes ingurgitées la veille. Peu importe l'appétit est de mise... jusqu'à la 72ème côtelette qui a eu définitivement raison de ma sympathie pour le bocage vendéen.
Dans les roues de Stéphane Contador, enfin, à quelques mètres. Pas toujours évident mais motivant quand on aime pas lâcher.
Si il n'y avait que çà... Trajet sans fin: erreurs de calculs sur les trajectoires, problèmes techniques, panneaux de signalisation blagueurs!! La blague commence à être lourde! Le compteur kilométrique s'emballe, les muscles se tendent prêts à rompre et le mental commence à craquer pour tout le monde sentant l'apéro s'éloigner encore et encore.
Finalement, après avoir eu mille fois envie de détruire puis de faire fondre mon vélo par mille degré celcius, nous arrivons à destination de notre 2ème étape de confort, et du 1er break. Celui là on va l'apprécier, vous pouvez nous faire confiance. D'ailleurs, ma bière m'attend!!
Thomas aka Le Boss
Super décollage, enfin dans les temps !! Nous avons réorganisé les choses : 2 personnes vérifient le matériel pendant que deux personnes montent le camps. Ca roule ! Au petit matin de cette étape vers la Rochelle, l’équipe n’a pas été super soudée au démarrage. De petites tensions liées à la fatigue ont été à l’origine d’une petite engueulade. On avait Brice devant et seul, Daniel intercalé super vénère (l’adrénaline ça marche), Stéphane et moi essayant de revenir. Je leur ai montré qui était le bosse : une montée à 45km pour ramener le Daniel et une deuxième poussée pour raccrocher Brice. Là j’avais les cannes à Contador !
On en a chié pour arriver à Angoulins ! A titre personnel, je crève 2 fois.
La première crevaison revient à l'état catastrophique des routes de nos beaux villages français, la deuxième à une belle faute de débutant. En remontant la nouvelle chambre j'ai zappé de vérifier le pneu et d'en extraire le jolie petit cailloux. La fatigue n'a pas aidé. Résultat je me retrouve en solo à 15km de l'arrivée. Dans ma grande candeur, j'avais insisté pour me débrouiller au milieu de la pampa devant un primeur qui possédait 15 camions donc un compresseur : pas folle la bête ! Je regonfle à 6 bars. Je repars en me disant que cela va tenir. Et puis y a plus personne pour m'emmerder.
Cela a tenu jusqu’à 7 km de l’arrivée. A moitié perdu et hyper vénère contre des panneaux pourris, j’étais à deux doigts de tout péter.
J’ai finalement retrouvé la troupe en roulant sur la jante puis ma chérie. Je ne raconte pas la suite...
Glazou aka "Je roule à 10m"
La Vendée ou l’enfer sur terre
5ème jour, mes cuisses sont dures et après une nuit au Pôle Nord (car oui il a fait très froid) je ne me sens pas au mieux mais bon, 2 Advil et c’est reparti pour un tour. Dès le début de la journée, je rentre en enfer !!!
Je suis tellement à la masse que sur une côte d’1 Km, Cooky me met 600m.
Le point du jour, c’est Tommy le warrior, monsieur crève 2 fois, il n’a plus de chambre à air de rechange, mais il continue (tout seul car monsieur n’a pas aimé qu’on lui dise quelque chose) au risque de tout casser !!!
Mais heureusement rien ne casse !!!!
A plus
Les trucs et astuces de "Coach Yves" : La numéro 3 !
dimanche 25 juillet 2010
Quand y en a plus, y en a encore …
ANALYSE TECHNIQUE TROISIEME
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Les trucs et Astuces de "Coach Yves" : La numero 2 !
samedi 24 juillet 2010
"Les 4 T"
Ultime vérification des vélos, ultimes conseils avisés (voir article « Coach Yves : Les trucs et astuces ») et c’est parti pour Bressuire, en Vendée, théoriquement à 120 km de Tours. Classique en sortie de ville, un panneau routier nous induit en erreur et on se paume dans Joué-les-Tours. Mais ça nous a permis de nous croire en plein Tour de France l’espace de quelques minutes, lorsqu’une Mini Redbull avec 2 magnifiques hôtesses à l’intérieur se porte à notre hauteur pour nous ravitailler de ce breuvage énergisant.
Nous trouvons enfin la bonne route et roulons bien ordonnés pendant une cinquantaine de kilomètres jusqu’à Chinon, pour un stop sandwich déj au Super U (peut-être un futur sponsor, on ne s’arrête que dans des Super U depuis le début du voyage). A partir de là, c’est le début des montagnes russes, l’entrée dans le bocage vendéen. Comme d’habitude chez Cyclamak, on n’a pas regardé le relief sur la carte et on n’avait pas fait attention à ce détail. Les côtes font mal à tout le monde, mais surtout à Brice, que l’un de nous redescend chercher à chaque fois pour rattraper les 2 autres devant. Et là, de façon immuable, Brice fait l’effort pour revenir jusqu’environ 10m de la locomotive et s’arrête en hurlant que c’est trop dur, alors qu’un petit effort en plus lui permettrait de se cacher du vent derrière nous. Et à la côte suivante, même schéma, comme ça pendant 70km.
De toute façon, on n’en peut plus, l’objectif Bressuire est trop lointain, le lendemain, en se levant plus tôt, on peut bien faire 20km de plus juste avant la pause. On trouve donc à Thouars, au bord de la Thouil (la rivière locale), un magnifique spot pour planter le campement : petit parc public sans vis-à-vis, WC public relativement propre, point d’eau, de grands arbres pour les hamacs et bien sûr une route très passante 15m au-dessus et son lot de camions bruyants, sinon ce ne serait pas drôle !! La météo prévoit aussi des températures nocturnes autour de 10°C et de la pluie. Sympa …
Repas, la classique partie de Uno et au lit. Demain, 1er départ vraiment matinal (8h, enfin on verra) et grosse étape jusqu’à La Rochelle pour notre première journée de congé …
ANALYSE TECHNIQUE DEUXIEME
Glazou aka Brice
Re salut les p’tits loups,
3ème jour de notre périple : après un super petit déjeuner (merci Tommy tu es toujours le meilleur) départ pour Chambord. Aujourd’hui je me sens un peu moins mal (car mieux serait mentir) mais bon je suis toujours très souvent derrière. Les paysages sont superbes et quelques personnes nous soutiennent en voiture et sur le bord des routes. Je voudrais mettre quelques PETITES choses au point :
-En ce qui concerne la route pour l’accès au château, j’ai pris la voie ROYAL (normal pour un monarque de mon calibre). Cooky a tout simplement pris la route des servants, valets et autres commis de cuisine (normal pour un gâteau américain).
- Pour le temps libre, bon ok je ne bosse pas mais bon je prends des cours de suédois quand même… ok ce n’est que 3h par jour mais quelles 3h !!!
Le Meilleur aka Thomas
Ah les boulets ! Toujours un pet de travers « les sacoches ceci, ma crème solaire cela etc. »
Mais bon ça roule. Sinon je suis totalement d’accord avec Glazou concernant le gâteau américain de Cooky. Je suis un « de Vaux Bidon », dois-je le rappeler donc j’emprunte la voie royale !
Pour finir, j’ai remarqué un truc. Daniel « le portugais de l’étape », dès qu’il voit un chantier il détourne le regard tel le saumon remontant la rivière. Parpin quand tu nous tiens…
Cuisse d’Acier aka Danou
Deuxième jour de pédalage et deuxième réveil. Plus en forme que la veille mais complètement lacéré dans la nuit par les moustiques qui m’ont pris pour un jambon fumé.
Concernant la fameuse équipe « pigeons » je tiens à préciser que bien que je n’aie pu apprécier le petit moment de détente sur le hamac, cette petite mission m’a quand même permis de me la couler douce le reste de la soirée. Montage de tente pour le cookinho, et cuisine pour le Tom. Je vous laisse faire la composition des équipes « futés » et « pigeons » vous mêmes. Après ce gentil recadrage parlons vélo ! Une journée très agréable sur les bords de Loire avec en perspective le bonus confort à Tours. Motivant ! Quelques galères pour moi en début de journée, mais après tout volontairement ou pas je ne fais jamais rien comme les autres, sinon c’est trop facile. Premier pépin physique avec un petit problème de crampe parfaitement géré sans descendre du vélo s’il vous plaît. Si là on frôle pas le professionnalisme… Deux petits verres de Rhum et quelques bouchées de figatelle plus tard, je suis définitivement requinqué pour tout arracher. Deuxième aparté concernant les trompettes et les aventuriers. Je m’étais tout d’abord engagé sur la même piste que Stéphane et je me suis vite aperçu de l’inutilité de la chose. Il nous confessera plus tard que son choix était merdique. Je pense aussi qu’en choisissant ce chemin il caressait secrètement l’espoir de rencontrer une charmante demoiselle cachée dans les sous-bois en vue d’un massage musculaire local cependant bien mérité. Au suivant, balle au centre !! Anecdote bonus: le soir alors que nous étions en train d’alimenter le blog, je fût soudain pris d’une envie de m’hydrater qui était certainement due à la demi douzaine de verres bus avant. Au même instant Cookinho eût la même idée. Je lui tendis donc la gourdasse qu’il me rendit quasi aussitôt alors que je classais minutieusement les photos. C’est à ce moment que j’ai découvert pour la première fois qu’un de mes meilleurs amis était atteint d’une polio paralysante qui l'empêchait de refermer les bouteilles et autres gourdes. Résultat averse localisée sur le Touchpad et le clavier du pc. On a frôlé la catastrophe ! Merci donc par avance pour vos dons à notre association qui nous permettrons également de soigner ce léger handicap !
Les trucs et astuces de "Coach Yves" : La numéro 1 !
vendredi 23 juillet 2010
de Chambord à Château François,
Arrivés à Chambord, c’est là qu’on voit les trompettes et les aventuriers : je démarre sur le sentier du parc de Chambord, qui fait le tour du domaine, quand j’entends au loin les voix fluettes de mes chers partenaires me dire qu’ils prennent tout droit, par la route goudronnée et directe vers le château.
Pendant que je traversais les bois et les vertes prairies du domaine, Dani, Tom et Brissou ont fait la rencontre de Fabrice le randonneur, avec qui ils ont échangé sur leurs expériences respectives, le genre de rencontre qu’on aime chez Cyclamak. Autre rencontre qu’on a aimé, quand on s’est rejoint devant le château pour bouffer, c’est celle de Damien, chauffeur à la Mairie de Paris (il a donc du temps libre à revendre, un peu comme Brice), avec qui nous avons parlé de nos voyages, autour de charcuterie corse et d’un verre de rhum réunionnais au miel, tout ça sur la pelouse face à Chambord … ça tue !!
C’est le moment de se séparer et de reprendre notre route, de façon légèrement chaotique, dû aux godets de rhum précités. Arrive un moment où on se retrouve un peu paumés, après Blois et une côte un peu sèche a eu raison du dérailleur de Brice. Pendant que Tom se démène avec les 3 litres d’huile qui ont servi à graisser l’engin, un type super sympa dans une décapotable de frimeur (comme quoi faut pas se fier aux apparences) nous explique comment rejoindre une superbe piste cyclable vers Chaumont et Amboise. On n’a pas eu à le regretter.Arrivés là-bas, pas la force de visiter, on s’oriente donc vers une petite glace pour se rafraîchir (il faisait quand même 34°), avant de faire les derniers kilomètres qui nous séparent de Tours, où nous attendent les parents de notre amie Charlotte.
Et là, le bonheur, dieu existe, Jésus revient, l’accueil qui tue de ouf, 25 étoiles au Michelin, bienvenue chez Cathy et Yves François !! Pour commencer, une bière bien fraîche (pour la récupération bien sûr), puis apéro toutes options dans le jardin, une bonne douche et le royal barbecue avec faux-filets et vins de Touraine intégrés, agrémenté des conseils avisés de Coach Yves, expert en cycles, mais nous y reviendrons. Le bonheur on vous dit. 2 chambres avec grand lit, accès internet pour lancer le blog, ça aussi on aime chez Cyclamak. Parfois, après plusieurs nuits dans la Pampa, un peu de douceur, ça fait pas de mal.
Demain, on quitte la Loire, pour rejoindre La Rochelle en 2 étapes …