jeudi 5 août 2010

ANALYSE TECHNIQUE ONZIEME

Danou aka 'le cuissot is back !'

Réveil glacial !! Vu le froid qu'il fait ce matin on se dit
que finalement la douche du matin est tout à fait dispensable ! Ça tombe bien, y a pas de douches dans le champ où on s'est installé la veille. Le tuyau d'arrosage du voisin aurait pu faire l'affaire mais on s'est contenté à la place de se préparer un café bien dégueu, histoire d'attaquer les festivités dans les meilleures conditions. On profite un peu du soleil qui pointe le bout de son nez entre les montagnes et c'est parti !
Le relief sera relativement clément avec mes muscles en début de journée. Le paysage est très agréable et les efforts consentis la veille ne se font pas trop ressentir. Tant mieux car je sais qu'aujourd'hui pour moi c'est THE défi: passer les Pyrénées !! Les doutes de la veille ne sont pas complètement envolés, ce serait mentir, mais j'ai décidé que je ne lâcherai rien. C'était le contrat de départ mais j'en bavé. Ce qu'il y a d'incroyable tout de même avec le vélo c'est que malgré la douleur et une bonne dose de souffrance, tant que le mental ne lâche pas tu peux continuer à rouler. Le plus dur c'est donc de ne pas renoncer. Ça tombe bien je suis un peu têtu, et là je crois que personne me contredira, et je déteste l'échec.
Après un bon repas et une sieste improvisée c'est l'heure de la maxi côtelette tant attendue (ou pas d'ailleurs) !! 600 mètres de dénivelé, çà risque de piquer un peu les cuisses !! Conscient du calvaire qui m'attend, Stéphane a la merveilleuse idée de me faire part d'une technique de
pédalage qui me sera d'un grand secours. Je ne vais pas vous faire un schéma mais en gros elle permet de largement soulager l'effort en utilisant plusieurs groupes musculaires, alors que moi je ne me servais quasiment que mes cuisses, ce qui avait pour effet de littéralement faire brûler mes quadriceps. Une question me vint alors à l'esprit: mais pourquoi ne pas m'avoir expliqué cette fabuleuse technique plus tôt ?!? Bref, ça marche et plutôt bien même. Au bout d'une heure d'ascension le panneau qui indique que le col est franchi est à porté de vue. Un sentiment de fierté et de soulagement s'empare alors de moi. Je sais que le plus dur est passé. Et si j'ai réussi à franchir cette obstacle alors plus rien ne m'arrêtera maintenant jusqu'au Portugal. Vamos !!


Thomas aka 'je ne sais pas'

La grimpette c'est toujours fun. Avec ou sans les jambes, le mental doit prendre le dessus.
Après l'état de forme du jour fait la différence. Au sommet les muscles de tous sont entamés. Le premier possède un temps de récupération plus long, ce qui n'est pas négligeable.
On s'est mangé deux, trois bosses costaudes.Rien de réellement comparable au col de 1600m bulgare qui fut une épreuve de prêt de 2h l'année passée. Mais tout de même faut pas arriver la fleur au fusil tel un oeuillet dans un canon de soldat portugais.
Tout le monde a tenu le coup et le cookov avait une belle patate.
L'attaque de moustique le seul jour où nous n'avions pas antcipé l'affaire fût assez "rock and roll" (peu de picures furent répertoriés, on leur a pété leur gueule).
Le portugal se rapproche. Nous sommes à quelques jours de l'arrivée : une sensation particulière.


Brice aka 'je ne suis plus là'


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